Pathologies

Hallux rigidus

L’un des premiers symptômes de l’hallux rigidus se manifeste par une certaine raideur de la première articulation du gros orteil (hallux). Cette articulation jouant un rôle dans l’extension du pied, la pratique de la marche peut s’en trouver gênée, voire devenir douloureuse. En cas de diminution ou de perte de mobilité, une consultation est fortement recommandée. D’autant plus si la douleur s’accompagne du développement d’excroissances dures au niveau des phalanges du gros orteil.

Origine

La pathologie de l’hallux rigidus trouve sa source dans l’usure progressive du cartilage située entre le métatarsien et la phalange du gros orteil. Il s’agit donc d’une forme d’arthrose dont les conséquences sont malheureusement irréversibles. La disparition du revêtement cartilagineux peut également, à force de frictions, favoriser le développement d’excroissances osseuses (ostéophytes) sur les os adjacents à cette articulation.

 

Traitement

Si l’on observe une réduction de la mobilité ou une intensification des douleurs, un premier traitement conservateur incluant la prise ponctuelle d’anti-inflammatoire ou la mise en place d’un support rigide peut apporter un premier soulagement. Pour diminuer la douleur provoquée par le mouvement, le port de chaussures permettant un bon déroulé du pas peuvent également être d’un bon secours. Cependant, en cas d’arthrose sévère, l’intervention chirurgicale est porteuse d’une solution plus pérenne. Plusieurs options existent en fonction de la lésion observée.

 

Traitement n°1 :  Si la formation d’éperons osseux (ostéophytes) devient trop visible et incommodante, ceux-ci peuvent faire l’objet d’une ablation via une chirurgie mini-invasive percutanée (cheilectomie). Dans de rares cas, une chirurgie de raccourcissement du premier métatarsien (Weil) peut être proposée conjointement à cette procédure.

 

Traitement n°2 : La solution du blocage définitif de l’articulation (arthrodèse) est nécessaire lorsqu’aucune autre solution ne peut venir soulager l’arthrose. Elle est normalement sans influence sur la qualité de vie des patients qui retrouvent rapidement leur mobilité dans le cadre de la marche. Cette opération n’empêche pas de marcher, de courir et même de porter des talons (entre 3 et 5 cm). Elle ne provoque pas non plus de boiterie.

 

 

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